Hydraulique : Partie de la physique qui étudie les lois qui régissent l’équilibre et le mouvement des liquides ainsi que leurs applications industrielle. Les pressions normales de travail sont comprises entre 10 et 350 bars.
Pneumatique : Partie de la physique qui étudie l’air et son application industrielle, sous la forme d’air comprimé jusqu’à une pression ne dépassant pas 10 bars en général.
Hydrostatique : Partie de l’hydraulique qui étudie les lois des liquides au repos. C’est aussi le nom donné au circuit de type fermé.
Hydrodynamique : Partie de l’hydraulique qui étudie les lois des liquides en mouvement.
Pression relative : C’est la différence entre la pression absolue et la pression atmosphérique (pression lue sur les manomètres dans les circuits)
Pression atmosphérique : Pression exercée par l’air sur la surface terrestre (environ 1 bar)
Pression absolue : C’est l’addition de la pression relative et de la pression atmosphérique.
2 - Les 5 phénomènes de l’hydraulique
Cavitation : Phénomène correspondant à la formation de bulles de gaz qui se produit principalement sur les pompes et les moteurs hydrauliques. En créant une dépression (exemple : tuyau trop petit), l’allongement des gouttes d’huile provoque l’apparition de gaz dissous qui implose en se recomprimant.
Dégazage : Phénomène ou l’on constate le largage de gaz dissous dans l’huile provoqué par une dépression. (compris entre -0.4bar et -0.6 bar)
Effet diesel : Implosion et combustion de l’huile (coup de feu). Généralement ce phénomène se produit en local au niveau des joints de vérin. La destruction des joints est provoquée par la compression d’un gros volume d’air et d’un petit volume d’huile (exemple : Vérin mal purgé )
Emulsion : Mélange de deux liquides (mayonnaise)
Moussage : Phénomène constaté dans les réservoirs hydrauliques provoqué par une prise d’air sur le circuit.
Point de congélation : Température à laquelle l’huile est figée.
Point d’écoulement : Température la plus basse à laquelle l’huile s’écoule encore.
Point éclair : Température pour laquelle les vapeurs d’huile s’enflamment en présence d’une flamme.
Point de feu : Température pour laquelle une combustion se maintient dans le temps.
Point d’auto inflammation : Température pour laquelle une huile s’enflamme spontanément ( environ 500°)
Point d’aniline : Température à laquelle une solution obtenue à chaud , constituée de volumes égaux d’huile et d’aniline, prend lors d’un refroidissement test un aspect trouble par cristallisation de l’aniline (entre 90° et 110°).
Faible point d’aniline : Ramollissement et gonflement des élastomères.
Fort point d’aniline : Durcissement et rétrécissement des élastomères.